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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 00:07



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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 00:08

 

La volupté s’efface

sur le dos des danseurs

quand une ombre se casse

au bout de sa minceur,

et qu’elle se dédouble

harmonieusement

autour des courbes souples

des corps, si lentement,

que la douce musique

s’alanguit en rêvant

aux notes pathétiques

jouées auparavant,

par-dessus les cristaux

si légers et si fins

contenants, si brutaux,

l’hydromel et le vin.

 

 

Ecrit pour les Impromptus Littéraires


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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 00:03



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15 mars 2009 7 15 /03 /mars /2009 00:12



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14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 11:45



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13 mars 2009 5 13 /03 /mars /2009 00:03

 

De leur côté Ada et Dana s’étaient mises en quête de quelqu’un qui parlait le français. C’est ainsi qu’elles firent la connaissance d’une américaine qui maîtrisait parfaitement la langue de Voltaire. Elle s’appelait Joye et arrivait de la région du Midwest des Etats-Unis par un vol qui s’était posé à Heathrow environ deux heures plus tôt que celui des deux sœurs.

« D’après ce que j’ai compris, expliqua-t-elle, il s’est produit quelque chose de pas banal ici. Par exemple, regardez les gens sur ce banc à droite, vous croyez qu’ils sommeillent ? Ben non, ils sont tout mou, évanouis, sans aucune réaction… on dirait presque qu’ils sont morts. Et ceux qui semblent dormir sur le sol, là-bas ? … C’est pareil, ils n’ont pas bougé d’un millimètre depuis qu’on a débarqué dans ce cirque. Et d’après ce que j’ai entendu dire de-ci de-là, à l’extérieur c’est le même topo. Pire même ! Les équipages qui ont été chargés d’aller se rendre compte sur place sont revenus complètement catastrophés. Paraît-il qu’il y aurait une guerre biologique ou quelque chose dans ce genre et c’est pour ça que les gens deviennent de la gélatine. Les commandants de bord dont les avions se sont posés à Heathrow depuis quelques heures ont regroupé leurs passagers ici, au terminal 4. Ils communiquent entre eux par radio, je crois. En attendant d’en savoir plus sur la situation ils nous ont demandé de rester groupés dans cette zone de transit. Personne n’a le droit d'en sortir. Tout à l’heure il y a même eu une bagarre entre un type qui voulait se barrer et des stewards qui l’en empêchaient. Depuis les issues sont gardées par le personnel navigant. Pas possible de se tirer. Soi-disant, c’est pour préserver la sécurité des personnes, selon le principe que les pilotes sont responsables de leurs passagers. A 10.000 pieds en l’air je suis d’accord, mais là, on est à terre non ? C’est vraiment n’importe quoi ! En tout cas, jusqu’à plus ample informé, nous sommes tous prisonniers ici. Qu’on le veuille ou non ! »

 

La jeune femme n’en finissait pas de causer, comme un moulin à paroles. Elle raconta qu’elle était en vacances, qu’elle voyageait seule à travers l’Europe, pour rencontrer des gens disait-elle, pour le plaisir. Elle était vive, gaie et prolixe, heureuse de rendre service à ces deux françaises qui paraissaient tellement paumées. Faut dire qu’Ada ne parlait qu’un anglais technique et elle avait un mal fou pour comprendre le conversationnel de tous les jours, surtout lorsque se mêlaient les différents accents régionaux. Quant à Dana, quelques années plus tôt, ses notes du Bac l’avaient dégoûtée à jamais de l’apprentissage d’une langue étrangère.

 

Avec cette sympathique américaine qui leur servait d’interprète les sœurs Ravière avaient trouvé une relation fort utile à laquelle elles décidèrent d’attacher délibérément leurs pas afin de pouvoir survivre dans la jungle du terminal 4.



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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 00:01



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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 23:56



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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 00:07

 

Le matou dont il est question cette semaine

déshonore sa race tant il est maladroit

par où il passe, il mène un aussi grand charroi

qu’un éléphant au magasin de porcelaine !

 

Il bondit, brise tout, saute… change de chaîne !

(marchant sur la zapette il enclenche la 3)

dans le salon il est beaucoup trop à l’étroit

il lui faut de l’espace, de l’air, de l’oxygène !

 

Pour le guérir de ses tendances bordéliques

j’ai fait poser une chatière bien pratique

afin qu’en liberté il aille et il revienne.

 

Depuis, de mon fauteuil, je vois avec stupeur

se lever le volet prestidigitateur

et les chats de la rue entrer en file indienne !

 

 

Ecrit pour les Impromptus Littéraires


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9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 00:04



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