Il s’est dépêché de disparaître avant que l’erreur ait un visage, celui de sa figure mangée par la vermine avec un atroce sourire elliptique ; une escalade dans les décisions méprises, une épopée nécessairement fantastique parce que l’invite des orfraies n’est qu’un danger d’époque.
Tandis que les anciennes difficultés se déposent au fond des océans et que les ogresses s’ébahissent, il entérine les piètres et malsains minerais de charpies assises sur leurs certitudes maudites. La chienne devant l’autre étape, les appauvris, et bientôt la danse effrénée de la toupie malodorante au-dessus des crocs envahis par l’ombre vide.
Au bout du tunnel il reste une notion ; plus qu’un écho, une notion d’avril avec des grosses chopes de bière et une calamité qui s’est habituée au gazon des jardins. L’oubli des paramètres puis une action défaite, écartelée, (il avait dit : « démantelée »), au même titre que les grands navires d’antan.
Ainsi survit petitement son ellipse double qui bat contre l’élancement temporel des migraines, autour des roseaux toujours si creux après l’aurore. Malchance ou bien dédoublement d’événements harmonieux ? Un archet de fin violoniste y repose, il n’en procure plus que par doute aux différences méchamment inondées de sacrifices vains.
Malgré tout il reste serein, dans les arbres et sous les nuages. Il ne se pose plus la question de l’ombre.
Le froid est arrivé insensiblement, comme la dérivation de l’ennui sur un fleuve d’une extrême largeur à cause de la glace qui le prend. Absence d’arbustes rabougris. Sont-ce les plages du Rhône qui en descendent uniformément ? La paléontologie des images, les mirages, la guerre…
La poésie est trop prestigieuse pour sonner juste ; elle est aussi faux que la mort, aussi impardonnable.
Même les couleurs s’en moquent de ses désespoirs feints, peut être à cause de l’élancement des sciences occultes dans la sérénité révolue des abysses lointains ? Mieux vaut s’y méprendre en pensant aux méandres philologiques de l’insu ; ainsi en croit l’absence, l’éphémère du coquelicot au cœur même du chant dépenaillé.
Alors survient une donnée succincte avec les coordonnées sidérales idoines : un pas est franchi vers l’exonération des budgets préconçue par la nidation tardive des alouettes à bec plat.
Au fond il sait bien que les gens ont besoin de sourire d’eux même, les philosophes sont des gens mais ils outrepassent les sourires en grimaces outrées. Demain le sourire des poètes surprendra les gens… les poètes sont des gens d’ailleurs.
Ecrit pour les Impromptus Littéraires