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5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 00:00

 

Poète ou dans la lune, le chat de cette fable

est vraiment bien de sa personne,

amène et avenant, chaleureux et affable,

il est un exemple en somme.

 

La journée il sommeille, mais dès le crépuscule

il se réveille et aime à animer sa plume,

façonnant déliés, formant des majuscules,

comme un forgeron à l’enclume.

 

Madrigaux, florilèges, chantent lignes légères,

un mot après un mot et puis encore un autre,

un mouton en pâture, une jolie bergère,

pour que riment les patenôtres.

 

Il est sans prétention, fabuleux fabuliste,

mais tout aussi empreint de saine modestie,

étonnant, épatant, un brin idéaliste,

minet de haute dynastie.

 

Ce chat poète sait qu’il ne fait pas grand chose

pour la communauté, mais sans son hébétude,

partout on n’ouïrait que d’insipides proses,

d’insignifiantes platitudes...

 

 

Chavardé pour les Impromptus Littéraires

 

 

 

 

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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 00:01

Pare-soleil.jpg

 

 

 

 

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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 00:02

 

l est vingt heures passées de dix minutes quand le commissaire Bordiga trouve enfin le temps de regagner son domicile. Julia est rentrée depuis un bon moment. Elle l’accueille avec des reproches.

Heureusement que tu devais m’appeler depuis ce matin !

Excuse-moi, je sais pas où est passé mon portable.

Elle lui désigne la table.

La belle excuse ! Il est là ; je l’ai trouvé en faisant le lit.

Philip veut se faire pardonner, il s’approche, câlin.

Je suis vraiment désolé Julia.

Il l’embrasse mais elle le repousse. Elle le toise et sourit.

Mais ! Comment es-tu attifé ma parole !

Euh… J’étais d’enterrement ce matin.

Elle rit franchement.

Philip ! Il est trop petit ce costume ! Mon Dieu ! Tu as dû avoir l’air ridicule toute la journée mon chéri. D’où tu as sorti ce machin ?

Tout penaud, Philip baisse les yeux. Il attrape les pans de la veste entre ses doigts.

C’est un vieux costume. Je l’avais avant de te connaître.

Mmm… Tu étais plus mince à l’époque !

A présent c’est elle qui se rapproche de lui. Elle lui caresse le ventre, une lueur salace traverse son regard.

Mais je te préfère ainsi… j’aime bien mon nounours comme ça… Va te changer, je vais faire à manger.

Comme c’est lundi et qu’elle n’a rien acheté pour dîner, au grand dam de Néron qui espère toujours resquiller un bout de gras, elle prépare en vitesse des pâtes au fromage. Tant pis pour le régime !

 

*

 

Enlacés sur le canapé, ils s’apprêtent tous deux à débuter la soirée d’une façon acrobatique quand les vibrations du portable annoncent la fin irrémédiable de leurs préliminaires.

Et merde !

Pour une fois, c’est Julia qui la première exprime son désagrément.

Tu pourrais pas travailler aux impôts ou quelque chose comme ça ?

Après avoir répondu brièvement à son interlocuteur Philip soupire, résigné.

Désolé. Je dois y aller.

Il colle une bise rapide à une Julia désabusée avant de retrouver les affres de son métier. L’appel provenait de l’escadron de gendarmerie mobilisé par D’Ysembert en fin d’après-midi. Le pire était confirmé : ils avaient retrouvé le corps sans vie de la fillette dans la forêt de Carcans.

 

 

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 00:09

Esmeralda.jpg

 

 

 

 

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 00:03

 

ans la cacophonie de fin de réunion Philip distribue ses ordres de mission.

A Greg et Ann il confie la reprise de l’enquête de Martillac. La question qui se pose, c’est de savoir comment le tueur a pu deviner que les premiers à s’approcher de la voiture piégée seraient des policiers. Pourquoi Cassini les a-t-il alertés ? Il aurait très bien pu aller voir par lui-même de quoi il retournait, auquel cas c’est lui qui aurait déclenché la déflagration et le tueur aurait loupé sa cible.

Ensuite il s’interroge sur la provenance de l’explosif, la façon dont la bombe a été mise à feu…. Ce genre de matériel, ça ne se trouve pas au supermarché du coin. Philip pense qu’on peut dégager une piste dans ce sens. Dès que le rapport de la brigade anti-terroriste sera disponible Jeannot devra l’exploiter.

 

Camille et Stefan sont désignés pour réexaminer en détail l’affaire des coiffeurs. Philip est convaincu que l’assassin connaissait ses victimes. C’était peut-être un client. Il était certainement venu à plusieurs reprises dans l’immeuble, peut-être même dans l’appartement... Il fallait donc reprendre l’ensemble des listes que l’on avait déjà exploitées et les rabattre par élimination. Recouper les informations avec le milieu de la restauration car l’assassin s'y référait sans cesse. Il y avait sûrement quelque chose à gratter dans cette direction. A présent on savait un peu mieux ce qu’on cherchait.

 

Quant à Romuald, le commissaire lui confie le rôle de pivot de l’équipe. Toutes les informations doivent passer par son aiguillage. Charge à lui ensuite d’en faire la synthèse et de les retransmettre  afin d’établir le profil préliminaire du psychopathe. En parallèle Philip lui demande d’établir la liste exhaustive des restaurants et estaminets de Bordeaux et de se renseigner sur les imprimeurs et les distributeurs de publicités, en particulier concernant les diffusions qui ont eu lieu le dimanche en question.

 

Pour sa part Philip se réserve l’enquête du lac de Carcans, mais avant de s’y mettre, il se fait la promesse de retourner chez lui pour enfin se débarrasser du costume étriqué qui le fait suer depuis le matin.

 

 

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 00:03
Sourire-compris.jpg


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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 07:22
 

 

Pauvres petits poissons d'avril

votre vie ne tient qu'à un fil...

mais aujourd'hui, n'ayez pas peur

car le chat a l'esprit blagueur.

 

Il est même un peu lourd avec ses canulars,

ses vannes à deux sous, sa joke à un dollar…

Dans la cour de la ferme les animaux s’enfuient

quand ils le voient venir, ils se méfient de lui.

 

Le camembert qui couine et les coussins péteurs

l’ont hissé au niveau de gai provocateur ;

roi du poil à gratter et du perlimpinpin

il fait le rigolo, le con, le Turlupin !

C’est un cas ce chat là

c’est un grand échalas

un dadais philosophe

une vraie catastrophe !

 

Il est toujours partant pour une balourdise

pour y mettre du sel parfois il se déguise,

et va faire, coiffé d’un vieux bonnet phrygien,

une farce à la dinde et une niche au chien !

 

 

Chavardé pour les Impromptus Littéraires


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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 00:04
Bord-de-mer.jpg


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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 00:03

 

rès attentif aux explications, d’Ysembert a suivi le cheminement de la pensée du commissaire.

C’est extrêmement troublant Bordiga. Je crois bien que vous avez mis le doigt sur quelque chose de pas banal.

Philip enfonce le clou.

Pour moi, il n’y a pas de doute. On a affaire à un tueur en série.

Greg fait une remarque judicieuse.

Mis à part la salade, le menu est bouclé. Il faut tout mettre en œuvre pour retrouver ce type avant qu’il finisse le boulot.

Ann s’interroge.

Un cœur de frisée aux pignons, qu’est-ce ça veut dire ? Je veux bien que ce type soit détraqué mais il ne va quand même pas prélever un organe sur une femme pour satisfaire sa folie meurtrière !

Avec ce genre de dingue on peut s’attendre à tout rétorque Romuald

Philip fait un geste de la main.

Pas tous en même temps ! Il faut organiser le travail et déterminer les priorités. Le plus important dans l’immédiat c’est de contrer l’assassin pour l’empêcher de passer à l’acte une quatrième fois.

D’Ysembert soupire gravement.

Il a peut-être déjà commis son crime… Je pense à la fillette qui a disparu à Maubuisson. Le Procureur m’a confié qu'il allait saisir le juge d'instruction pour enlèvement et séquestration de moins de quinze ans.

Romuald réagit avec fougue.

Nous y avons pensé Chef, mais la gamine n’a pas le profil. J’ai obtenu une photo, elle n’est pas frisée.

 

Soudain Philip se sent mal à l’aise. Il se remémore ce que lui a dit le gendarme un peu plus tôt dans l’après-midi.

Bon Dieu ! Bien sûr qu’elle l’est ! …

Mais non ! insiste Romuald. Souviens-toi de son portrait, elle a des cheveux raides de chez raide !

Oui, mais elle est de nationalité allemande… J’ai appris ce matin que ses parents avaient fait venir un privé de Düsseldorf. C’est en Allemagne ! Notre assassin aime jouer avec les mots : pendant la guerre on appelait les chleuhs, les fridolins, les boches, les doryphores… ou les frisés !

Tous sont désappointés. Greg remarque opportunément :

Mais alors pourquoi n’a-t-on pas retrouvé le corps ? Jusqu’à présent le cinglé a fait en sorte que ses abominations soient rapidement découvertes.

A mon idée, répond Philip, les deux crimes ont eu lieu dans le même secteur. J’ai remarqué qu’autour du lac de Carcans, la forêt est constituée de pins pignons.

D’Ysembert prend un ton directif.

Si vous avez raison, il faut retrouver la fillette. On va mobiliser les grands moyens pour passer la forêt au peigne fin. Je m’occupe de réquisitionner du monde. Vous, Bordiga, mettez le paquet pour identifier le meurtrier. Vous aurez les conclusions de la brigade anti-terroriste que vous m’avez demandées avant ce soir. Tenez-moi au courant de vos progrès.

Le Chef se lève lourdement puis il quitte la pièce avec sa gueule des mauvais jours

 

 

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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 00:01
F-Poussee-de-violettes.jpg


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