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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 23:06

 

Pour mon service militaire

j’étais soldat d’infanterie

fleuron de notre armée de terre

dans la 7° compagnie…

dans la 7° compagnie !

 

Le Chef Chaudard qui est instruit

nous a fait faire la tenaille

autour des soldats ennemis

jusqu’à la fin de la bataille…

jusqu’à la fin de la bataille !

 

Tassin qui connaît bien les bêtes

a  colleté un gros lapin,

on a fait un repas de fête

en asséchant nos quarts de vin…

en asséchant nos quarts de vin !

 

Pitivier qui est beau parleur

a raconté notre équipée

en exagérant de bon cœur

le nombre d’Allemands tués…

le nombre d’Allemands tués !

 

Après être rentré chez moi,

au cinéma Le Diagonal,

j’ai vu le film de nos exploits,

et sourire le Général !

j’ai vu le film de nos exploits,

et sourire le Général ! (ad lib)

 

 

Ecrit pour les Impromptus Littéraires


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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 16:51



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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 17:18



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20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 19:13



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19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 18:29

 

1… zéro… mise à feu ! Aussitôt, les missiles

nucléaires cachés s’arrachent des silos,

ogive après ogive, on s’envoie des gros-lots,

un pour un, dent pour dent, c’est tellement facile ! 

 

Voisin de paix, homme d’ONU, grand imbécile !

En gâchant tes discours tout pleins de trémolos 

auprès des dictateurs, des tyrans, des salauds,

un jour le pire est là : la matière fissile !

 

Dionysos en rit encore au Walhalla !

Évoé ! Évoé ! Crie-t-on dans l’au-delà !

Pour mourir il faut bien s’en aller quelque part…

 

Adam, voilà ton tour de revenir sur terre,

remets ta côte en jeu, jeune célibataire,

tout sera prêt ce soir pour un nouveau départ !

 

 

Acrostiche écrit pour les Impromptus Littéraires


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18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 14:29

 

Si vous voulez aller de Buffalo à Detroit, vous pouvez tourner les cartes dans tous les sens, le chemin le plus court pour faire le trajet passe inévitablement par le Canada. De ce fait, et d’un point de vue purement administratif, Rod se retrouva à nouveau en règle dès la sortie des faubourgs de Buffalo, alors que le van roulait sur la route de Hamilton.

Hamilton, c’était le premier arrêt prévu par l’équipe des filles. Soi-disant, elles y trouveraient à acheter une marque spécifique de produits diététiques qu’on ne trouvait qu’au Canada. Des histoires de nanas quoi !

En plus de Nancy qui ne tarissait pas à propos du petit français qu’elle avait amené avec elle, trois autres jeunes femmes d’une trentaine d’année formaient le groupe d’amies : elles s’appelaient Mary, Betty et Coleen. Toutes étaient natives de Buffalo (NYS), employées la semaine à des tâches insipides, elles se payaient des virées presque chaque week-end, pour, disaient-elles : « changer d’air. »

Il n’y avait que les garçons rustauds et les stupides pompoms qui pouvaient se passionner pour les matches des Sabres et des Bills, constituants les attractions incontournables de fin de semaine en ville. Quand on revendiquait le statut de femme libérée, un samedi à Buffalo ça rimait avec mourir d’ennui.

 

Les quatre amies s’entendaient si bien qu’elles utilisaient une sorte de langage convenu pour communiquer, langage dont les subtilités échappaient largement au jeune français. Ainsi il ne comprit pas les allusions quelque peu grivoises dont il fut l’objet dès le début du voyage, et quand Nancy appuya un regard insistant dans sa direction il ne réalisa pas le moins du monde qu’elle le désignait à ses copines comme le trophée qu’elle avait gloutonnement croqué la nuit passée.

 

Poliment, Rod se contentait d’acquiescer aux allégation de ses hôtesses sans vraiment les comprendre jusqu’à ce que son sourire un peu bêta se transforme en banane quand à travers la vitre de l'auto, il vit un immense panneau publicitaire indiquant la proximité de Niagara Falls.

 

« Dis donc, Nancy, c’est à combien de miles les chutes ?

   C’est tout près d’ici. Tu connais pas ? Tu veux les voir ?

   Bon sang ! Je comprends ! Les chutes du Niagara ! J’aimerais bien voir ça !

   Comment ? S’étonna Coleen, tu as fait tout ce voyage d’Europe jusqu’à Buffalo et tu n’es pas encore allé aux Falls ! Je le crois pas ! C’est la seule et unique chose qui vaille le coup d’œil dans la région !

   Ben non, tu sais, je suis arrivé seulement hier et un peu par hasard, répondit Rod. Et puis je suis nul en géographie. Je ne savais même pas que les chutes se trouvaient si près d’ici !

Nancy interrogea ses comparses

   Alors, qu’est ce qu’on fait les filles ? On s’arrête un moment pour Rod ?

Mary qui tenait le volant n’hésita pas longtemps. Elle affirma sur l’air de plaisanterie :

C’est sûr, on ne peut pas passer à côté d’une cinquième merveille du monde sans la lui montrer. On a qu’à s’arrêter un moment à hauteur du fer à cheval, mais pas plus d’un quart d’heure pour ne pas nous mettre en retard.

   O.K. ce sera suffisant pour se remplir les mirettes. Tu vas voir ça Rod ! It’s wonderful ! It’s wonderful ! »

 

 

lire la suite

 

Rod Story est un nouvel exercice de co-écriture que nous avons entrepris avec Selva.

(Lien vers le blog de Selva)


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17 mai 2008 6 17 /05 /mai /2008 18:46



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15 mai 2008 4 15 /05 /mai /2008 22:44



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13 mai 2008 2 13 /05 /mai /2008 20:00



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11 mai 2008 7 11 /05 /mai /2008 23:07

 

A cheval sur un trait tiré par l’arc-en-ciel

je m’envole aujourd’hui vers une étoile double,

assez vite pour que l’espace-temps se trouble

et que le flux des lux m’apparaisse essentiel.

 

Les parsecs rendent fou mon compteur matriciel ;

distorsion des durées et distances très souples

font danser drôlement l’invraisemblable couple

de soleils autour d’un collapsar substantiel.

 

Follement je me risque au centre de la spire

si bien que le puits gravitationnel m’aspire !

Je disparais, avalé par… le trou de ver.

 

Soudain, je suis jeté comme un pet de lapin

sur une plage où je retrouve mes copains :

ils sont devenus vieux… je suis encore vert !


 

Ecrit pour les Impromptus Littéraires

 


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