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7 janvier 2008 1 07 /01 /janvier /2008 17:49
 
undefinedUne confirmation, un message.
Un œil qui s’ouvre et le vent, la robe déchirée du vent qui s’ouvre. Les arcades des flots calmes, et en réverbération un son insolite.
Volupté, écrasement des fibres de ma joue. Goutte de raison à travers le gong de l’aubépine, instant d’étrangeté ; un œil ouvre le vent de ses facettes ; ignominie.
Varech, table de correspondance vacante, la mer.
Devant elle un oiseau ambitieux qui s’ouvre également. Une fleur aux piquants, pétales, et la morsure qui s’enchevêtre dans la lame aux éclats. Sanglot, au centre de l’océan, puis un souffle chaud, irréel.
Quartz aux reflets.
Mon monde est aussi un reflet d’ombre ; litanie…
Au-delà de l’eau frêle, un pas s’ajoute aux essoufflements de la mer. Marelle de palais, toute d’or incrustée et attriste. Les enfants de jamais, la fumée en volute et le ciel… et le temps du ciel !
Cheveux en bataille d’un traquenard révolu, mèche de plage ; d’automne. Vagues digressions aux crêtes tranchantes.
Mon monde est de velours bleu, il chatoie alors que mes promesses parlent seulement d’obsessions. Une ruelle étroite ? Une confirmation ? Un message ?
Il doit bien y avoir quelqu'un quelque part qui sait ça !
 
 
Recyclé pour les Impromptus Littéraires
 
 
 
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9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 19:48
 
Pere-Noel.jpgTrès pas cher Père Noël,
 
Je t’envoie cette lettre parce que ça fait une semaine que maman me bassine à ce sujet, et tant que je ne l’aurais pas écrite, je n’aurais pas la paix. C’est vrai quoi ! Maman elle s’imagine que je suis encore sa petite fille modèle, l’image d’Epinal naïve et émerveillée par les fêtes de fin d’année alors que depuis cet été, je sais parfaitement que tu n’as jamais existé que dans l’imagination des adultes.
Je suis même pas triste. Je trouve ton absence assez en cohérence avec le monde que je découvre un peu plus chaque jour. Je sais que la vie ne réserve guère de cadeaux, que ceux qu’on reçoit on finit par les payer un jour ou l’autre.
De toute façon, je n’ai besoin de rien de particulier. J’ai ma maman qui m’aime (même un peu trop parfois), mon papa (un peu pas assez), et mon petit frère qui possède tellement de jouets qu’il y en a largement pour deux et pour les années à venir.
Donc je n’ai rien à te dire vois-tu ! J’ai plus qu’à mettre la feuille dans l’enveloppe, bien la refermer, et puis maman va me dicter ton adresse en Finlande ou au pôle sud ou dans les nuages… et je vais la recopier consciencieusement. Qu’est ce qu’il faut pas faire ! Après ça elle va être tellement contente que ses yeux brilleront de mille feux lorsqu’elle collera le timbre. Finalement tu auras quand même rendu quelqu’un d’heureux.
 
Allez va ! Je ne te salue pas, puisque tu n’existes pas.
 
Prune
 
 
Ecrit pour les Impromptus Littéraires
 
 
 
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28 octobre 2007 7 28 /10 /octobre /2007 22:38
 
Alliances.jpgNous achevâmes notre longue randonnée à l’Espérou où j’avais réservé une chambre à l’hôtel et nous prîmes chacun un bain chaud, tour à tour, mais aussi pour jouer, un peu en même temps. A huit heures nous dînions dans la salle commune en compagnie d’un autre couple qui nous regarda drôlement, et à neuf, par cause d’épuisement, nous en étions déjà à nous coucher.
Dans la nuit je me sentis altéré. Je me levai et bus un peu d’eau, puis je remplis le verre et l’amenai près du chevet au cas où Justine aurait soif au réveil. La mésange avait ressenti mon absence, son bras gracile s’était tendu de mon côté du lit pour chercher le contact. En me glissant prés d’elle, à la chaleur de son corps, j’avais achevé de troubler son sommeil.
— Quelle heure il est ?
— Tôt.
— Mmmm ? …
— Cinq heures et demie
— P’tin ! …
Elle m’escalada, fourra son nez à respirer dans le bas de mon cou pour y trouver l’odeur du rendormissement. Cependant je posais mes mains sur son corps, dans ses cheveux et je la touchais doucement. Durant plus d’une heure, tout gentiment, nous nous sommes mutuellement caressés, suçotés, massés, sucés, léchés, comme deux chatons de lait qui auraient reçu pour mission d’expérimenter la toilette commune, le râpeux de la langue en moins.
 
Après, Joujou a voulu prendre de nouveau un bain ; moi je me suis contenté de toilette debout.
   Titou… J’aime trop être avec toi, m’a-t-elle répété.
Elle ramait des mains dans la baignoire en faisant ses yeux tendresse.
— …
— Titou ? Dis ? Tu vas me garder toujours ?
Sa voix s’était étrangement cassée. Il y avait dedans de l’amour frais ; du vrai. Ça me fit fondre le cœur de l’entendre s’inquiéter de la même inquiétude que moi.
— Toujours Joujou, toujours tu es avec moi lui ai-je répondu. Tiens ! … si tu veux, on le décide, et ce matin seront nos épousailles.
Son visage s’intensifia, ses yeux brillèrent ; sur son petit nez retroussé je remarquai un flocon de la mousse du bain qui s’était déposé. Ça lui faisait une sublime robe de mariée…
Elle me dit très calmement :
— Oui… c’est ce qu’il faut. De ce matin nous sommes unis toi et moi. Je t’aime, je te veux avec moi pour ma vie. Pour toujours.
 
Voilà comment ça c’est passé. Comment nous nous sommes simplement engagés, Justine et moi, après six mois d’essai, plus sûrement que devant un élu de la république et plus définitivement qu’en se promettant des fadaises face à un représentant du ciel ou de l’enfer.
 
 
Recyclé pour les Impromptus Littéraires
 
 
 
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23 septembre 2007 7 23 /09 /septembre /2007 18:20
 
Corrida--P.-Picasso-.jpgJe ne sais pas si vous êtes aficionados ? Ceci-dit, personne n’ignore la tradition tauromachique de la région du Sud d’où je vous écris. Je suis conscient qu’il n’y a pas de demi-mesure en matière de corrida, viscéralement on aime ou on déteste car on ne peut être indifférent à la mort. C’est pourquoi je ne défendrai pas le point de vue des anti- ou des pro-, je dirai seulement que les premiers ont raison d’en dénoncer l’inutile cruauté, aux seconds j’accorderai que le concept archaïque du combat entre le fauve et l’humain n’est pas dénué de sens.
 
Le fait est qu’à l’époque dont je parle, en ma qualité de Nîmois d’adoption, j’en étais arrivé à apprécier la Feria de Pentecôte et j’aimais aller aux toros, surtout quand il y avait des Miura (1). Tant que j’avais douze, treize ans, je truandais pour entrer aux arénes en me glissant entre les barreaux d’une grille qui était connue des enfants pour sa largesse d’esprit. Il fallait beaucoup se tortiller et ne pas avoir la grosse tête pour se faufiler, mais on y parvenait à la fin. Après on montait tout en haut de l’amphithéâtre et on se noyait dans l’ambiance des paso-doble.
 
Mais voilà ! L’année de mes 14 ans, mon crâne ayant trop gonflé, je ne passais plus à travers les barreaux. Heureusement, par le truchement d’un ami de mon père, je parvins à me faire engager comme vendeur de programmes officiels aux arènes. Le boulot consistait à arpenter les gradins en brandissant les brochures jusqu’au moment du paseo (2). A la suite de quoi j’assistais gratis aux corridas - et aux premières places s’il vous plaît - installé comme un nabab devant les capes d’apparat entre les célébrités de l’époque (dont je me fichais éperdument en vérité), ou bien depuis la contre-piste, et même quelques fois juste derrière un callejon (3).
 
Cette assiduité aux arènes m’avait permis de découvrir progressivement l’envers du décor. Dans le dédale des couloirs, sous la structure même du monument romain, j’éprouvais de la pitié pour les chevaux aux yeux bandés, véritables machines de guerre caparaçonnées qui attendaient d’entrer en scène. Paradoxalement, ce sont les bouchers de premier rang au travail dès qu’une bête combattue était sortie de piste qui m’avaient le plus impressionné. Avec des couteaux à faire pâlir vos pires cauchemars ils déboutonnaient les bovins préalablement pendus par les antérieurs à l’aide d’un système de chaînes ferraillantes, et alors les entrailles s’affaissaient sur le pavé en fumant d’une façon horriblement obscène. Comparé à la mise à mort magnifiée sur le sable, ce spectacle dissimulé au public était bien plus insupportable, et pourtant c’était celui du tout venant, celui des simples abattoirs.
 
C’est ainsi qu’à 14 ans je côtoyais sans le savoir le plus noble bétail que la planète ait jamais conçu ainsi que les plus grands maestros de l’arène : El Viti, Paquirri, El Cordobès, Paco Camino… bien d’autres encore qui passaient devant moi sans me voir, l’esprit préoccupé par la mort, la mort, la mort… cette engeance fabuleuse et rédhibitoire tapie au fond du soi-vivant. Celle qui donne encore à la Feria de Nîmes cette ferveur dichotomique, mélange improbable et pourtant réussi de liesse dérisoire et d’incoercible trépassement.
 
 
(1) Miura = Race de toro de combat Sévillan.
(2) Paseo = Rituel de présentation des matadors et de leurs acolytes au début de la corrida.
(3) Callejon = Passage sécurisé, en forme de niche, entre l’arène et la contre-piste.
 
 
Recyclé pour les Impromptus Littéraires
 
 
 
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9 septembre 2007 7 09 /09 /septembre /2007 23:24
 
Lampe-temp--te.jpgIls sont fous ces oiseaux de mer qui se battent en duel sur des cases emmitouflées, les unes rouges du sang des autres, livides. Une panthère géométrique en soit bannie d’équivoque toutes les demi-heures afin que le diamant des yeux redevienne docile.
Le vieillard s’écarte du chemin avec ses fourrures inacceptables, comme sorties d’un cockpit d’avion écrasé sur les prairies des hautes plaines. Le bras levé au-dessus de son crâne, une lanterne offusque la lumière. On pressent un sillage de mouettes par delà le sillage du ciel.
 
Des jeux d’ombres sans lumière apparente, des yeux d’automne, une symphonie de reflets - facettes ardentes - une atmosphère d’où émane une chaleur étrange, un paradoxe entre la pureté de l’hiver et la chair décomposée de son arrière saison, la réunion des astéroïdes fondamentaux sur une toile de maître empêtrée dans une étoile d’araignée.
Voilà un aspect mince de ce qui est peint dedans, une bifurcation de l’avenir et des souvenirs immenses comme ceux de l’océan éprouvés par les cris oppressants des goélands ignares.
 
A la lueur de sa vie chancelante le vieil homme est certain d’une chose : en dehors du monde marin il y a les terriers où les poissons se dissimulent, les stries de la terre féconde. Les plantes naissent sur la lèvre, ou se noient et la terre noire mime les vagues de la mer.
« Aux terriers les poissons mammifères ! … Les vivipares filiformes, dans vos trous d’eau ! »
Le vieux s’agenouille, se courbe, puis il creuse le vide, les mains mouillées par la terre charnelle, jusqu’à ce qu’il devienne puits, puits de diamants frais qui se jouent des soleils répercutés. Chaque matin en porte un nouveau vers la gloire, chacun décline à chaque crépuscule.
 
C’est au moment des labours que les poissons argentés fuient la terre et y retombent immanquablement. Les hommes, eux, ne font qu’y défalquer incessamment. Moi et le vieux, nous sommes de ceux-ci, nos images se sont perdues dans les remous de la mer pétrifiée et de nos piètres existences, seules restent perceptibles de dérisoires catadioptres.
 
 
Ecrit pour les Impromptus Littéraires
 
 
 
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28 août 2007 2 28 /08 /août /2007 11:03
Mus--e-fabre.jpg


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2 août 2007 4 02 /08 /août /2007 01:09

 
Pullman.jpg « Ce que je venais de dire à la vieille marquise Guy de Ruy était l'exacte vérité. Il y avait trois jour à peine que je me trouvais dans ce wagon des chemins de fer d’Île-de-France, allant rendre une visite de courtoisie à mon ami, le Conte Ravila de Ravilès, lorsque le compartiment fut envahi par cinq jeunes femmes entreprenantes, enfroufroutées de mousseline blanche et de dentelles du Puy-en-Velay. Cinq magnifiques houris semblant sortir tout droit d’un conte des mille et une nuits qui ne cessaient de minauder en prenant place autour de moi, m’effleurant du genou ou me cognant du coude, me souriant plus qu’il ne faut mais sans doute moins qu’il m’en vœu. »
« Durant le commencement du voyage j’eus tout loisir d’observer longuement cet équipage de beautés, espionnant les jolis minois dans le reflet de la vitre, écoutant à la volée les remarques et les réflexions hermétiques qui fusaient, me délectant des chansonnettes à la mode qu’elles s’amusaient à fredonner en chœur et m’inquiétant de ces rires clairs qui partaient sans raison apparente, dont j’ignorais ce qui les déclenchait ; parce que je craignais d’en être indirectement la cause. »
« Eh bien, figurez-vous, mon bon ami, comme je le disais à la marquise Guy de Ruy en arrivant, ce qui aurait été impossible à imaginer si d’aventure j’avais partagé ce pullman avec une jeune femme esseulée, cela s’était réalisé avant l’issue du voyage du fait du groupe : nous avons fait connaissance. Après que j’eus décliné mon rang et ma qualité, les voyageuses se sont également présentées. Il y avait là la fille de Monsieur D’Enjalbert de Paris, accompagnée de sa cousine et leurs suivantes. Nous avons conversé, échangé, plaisanté et pris date de nous revoir en ville sous quinzaine. J’ai gagné tant d’exaltation à cette rencontre que je crois bien avoir laissé votre journal de la dépêche sur l’un des sièges de la voiture. Je vous en demande pardon. »
 
 
Ecrit pour Paroles Plurielles
 
Crédit Photo : Olivier
 
 
 
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24 juillet 2007 2 24 /07 /juillet /2007 09:58

 

Fig1.jpgJ’aime T et les très riches heures du Duc de Berry, des enluminures élimées. Il y a une composition scénique complexe. De plus une mélodie surexposée qui défie l’entendement. En sorte d’une dune et d’un double cotylédon, et puis la mer et son fiel délicat. Il y a aussi des évènements et des personnages.
Tous les appareils sont réglés, la pièce est pleine de sang (vieilles matrices) et les oiseaux (ils ne sont pas sur scène) pépient. La terre est noire mais il n’y a pas de ciel, alors (la nuit). En un tour de magie elle se confond aux essoufflements de la mer. Les jambes sont un fouillis spectral et personne ne communique. (Aube cristallisée.) Avec le régisseur qui a les bras en croix et les vignes d’amourettes. Un panneau d’instant (à la violette) charpente les indélébiles noirceurs. « Electre » puis, peu à peu, une structure géologiquement absurde, les yeux dans la marmite, se désagrège (ici on entend les trombones) comme une distorsion immobile.
 
Quasiment au même endroit les vacanciers (les gens de la mer) font des taches dans les gradins. La sciure et la miette (même obsession.)
Une lueur fait un masque (écartèlement) au fond d’un verre vide, macabre comme un oiseau inquiet. Les bleus et les neiges dérisoires, comme l’écume. Le bonheur est sur le cou des chevaux. Le feuillet décalqué au-dessus du pic noir de leurs ailes.
Lentement parure noueuse, cidre chaleureux et indistinct comme dans la dispersion des couchers.
 
Par recoupements malencontreux et les vagues amères jaillissent en jeté défiguré ; la voix de l’eau claire est limpide (le ressac). L’écume s’ébahit sur le rocher en attroupement de ciel où le vent s’emmêle aux clochers. L’écume du col où la crinière s’épanche et les nuages, en distances, et surtout le gros du soleil qui aiguillonne les fées du levant. Le sol humide étanche parfaitement décomposé de lueurs tendres. Les ailerons qui s’y terrent sont affairés et indisponibles.
 
 
 
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22 juillet 2007 7 22 /07 /juillet /2007 22:40
 
Page-vide.jpgIl restait un cahier vide, je l’ai pris. Apothéose. Mes émanations morbides sont dérangées, le souffle tait. Un peu comme une longue déferlante sur le pont d’un bateau rouillé. Il fait froid, je suis aveugle.
 
L’élégance de la rime s’ajoute au bord de la rivière. La larme sourde. Et les cognées restent immuables, adossées aux troncs flétris. Les enjambées se restreignent, il faut de la nonchalance dans les doigts, de l’étrangeté dans le regard oblique. Et puis il y a la haine. La vraie, celle qu’on se dégueule dans la nuit ; les oiseaux écarlates en sont ceints, les fibres déployées. Et ce vent qui est là, muet, qui se dispense de rêve opaque. Le halo persiste, il se tait, comme l’échéance défectueuse, la marée noire de l’ennui. C’est le voyage éternué. Vraiment le ciel est trop confiant pour qu’on s’y prête et les vins trop brûlés. Un jour j’ai écris : « Je m’en trogne, quand je serai grand je serai mort. »
 
Ce matin c’est l’automne, des arbres. Des oiseaux et des nuages gris. Ce matin c’est l’orage de la nuit qui subsiste, je me calfeutre ; il fait froid. Et pourtant les grimages sont ôtés et les grimaces ne parlent plus du passé, il n’y a que le vent, l’insaisissable vent de l’océan qui pleure, son tocsin, ses étoiles. Il y a le temps, l’invisible temps qui se disperse sous la voûte. Quoi que l’on fasse il y a toujours un reflet qui nous précède, une ombre qui nous suit ; il y a tant de réverbères.
 
  
Ecrit pour les Impromptus Littéraires




 
 
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18 juillet 2007 3 18 /07 /juillet /2007 00:14
 
Oui-Oui.jpg17 Juillet : Val d’Isère – Briançon. Quelle étape ! L’Iseran, le Télégraphe, le Galibier. J’aime pas trop la télé et encore moins y mater le sport mais là, impossible d’échapper à ce grand moment du Tour de France, d’autant plus que je suis cerné de tous côtés par une bande de copains adeptes de la pédale. C’était l’étape reine, à pas rater, celle qui devait nous faire oublier toutes ces histoires de dopage et de tricheries qui ont quelque peu terni le jaune du maillot de leader.
 
Alors, d’assez bonne grâce je me pliai à l’exercice, la canette bien en main, les pieds calés dans le mou du pouf en skaï d’époque, de manière à m'éviter les crampes pendant l’ascension, accompagnant les valeureux coureurs de mes encouragements, je le jure, sincères. Lorsque soudain…
La tête dépassant du toit ouvrant d’un véhicule, un peu comme le fait Oui-Oui dans ses histoires à deux sous, si vous voyez ce que je veux dire, je le vois ! Lui ! L’Homme ni potent ! L’Ubiquitaire ! L’Il est partout !
Interrogé par un journaliste afin de livrer son avis d’expert, Nicolas Sarkozy en suiveur du Tour de France, en commentateur de la course, je n’en croyais pas mes yeux !
Putain il est trop grave ce type ! Ça va être comme ça pendant cinq ans dites ?
 
 
 
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