C’est la première fois… peut-être tu me mens,
mais je me laisse aller au gré du firmament…
ma longue chevelure adoucit notre couche
déjà, mon chérubin, tu dévores ma bouche.
Blottie contre ton corps, je m'abandonne enfin
aux anges diaphanes, aux tendres séraphins
qui m’emportent au loin dans le trouble des limbes
constellés de rosée, d’auréoles, de nimbes…
Plus tard, l’obscurité va gagner du terrain,
les grenouilles crieront, les papillons sereins
viendront se consumer aux torches crépitantes ;
la lune apparaîtra complice et souriante.
Amour... je te cherchais parmi les utopies
j’en perdais mon latin de ta philanthropie
j’étais dans l’ignorance et je ne savais pas
que déjà tu faisais en moi tes premiers pas.
Écrit pour les Impromptus Littéraires