Je voudrais aborder dans les lignes qui suivent
une fable qui va vous sembler explétive.
Elle est imaginaire, poétique, sensible
aux âmes simples des enfants, fort accessible :
En scène, un chat fada encombré d’un barda,
de boîtes de pinceaux, sur la tête un bada,
un chat qui vadrouillant dans la jolie campagne
qui va par les chemins d’un pays de cocagne.
Quand il s’arrête net, c’est qu’il a sous les yeux
une de ces bestioles que l’on dit du bon Dieu.
Il lui parle gentil, explique sa mission :
« J’ai fonction de compter les gens de la nation,
de l’arrondissement et de tout le canton !
Afin de recenser je dois peindre un bouton
sur ton dos. »… Pour respecter la loi
l’insecte laisse faire une première fois.
Comptable pitoyable mais autrement zélé
le chat pointe et repointe les bestioles ailées
si bien que les livrées en principe écarlates
deviennent constellées de petits points noirâtres.
Voilà la vraie raison pour quoi les coccinelles
par la grâce d’un chat sont devenues si belles.
Quant à savoir le cas spécial des dalmatiens
faut demander à Sebarjo, l’ami des chiens !
Chavardé pour les Impromptus Littéraires